Aujourd’hui, nous n’avons plus aucune limite pour les supports d’information, tout peut être imprimé sur n’importe quel matériau, ou tout peut être présenté sur les différents supports virtuels.

 

L’IMPRESSION 2D

Les impressions offset et numérique utilisées pour les affiches, plaquettes, flyers, cartes, etc.
Le procédé offset est actuellement le plus utilisé, grâce à sa capacité d’adaptation à une large variété de documents imprimés quand il s’agit de quantités d’exemplaires importantes, tandis que le numérique, qui offre aujourd’hui une très bonne qualité de reproduction, est choisi pour de plus petites quantités à un coût avantageux.

L’héliogravure, ou rotogravure, procédé d’impression utilisé pour les tirages de très grande quantité (centaines de milliers), offre une très haute qualité de reproduction. L’héliogravure au grain est utilisée pour les tirages photographiques d’art : ce savoir-faire, ancien, est répertorié à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.

L’impression numérique sur tout support
Des imprimantes numériques petits et grands formats offrent aujourd’hui l’avantage d’imprimer des matériaux divers tels que plastique, verre, Alu, alvéolaire, bois, bâche, toile, adhésif, etc., aussi simplement que sur du papier.
Cette technologie est utilisée en architecture, décoration, publicité, stands événementiels, fresques et fonds de scène, signalétique.

L’impression en sérigraphie sur tout support
Du latin sericum (la soie) et du grec graphein (l’écriture) est une technique d’imprimerie qui utilise des pochoirs (à l’origine, des écrans de soie) interposés entre l’encre et le support. Les supports utilisés peuvent être variés et pas nécessairement plans (papier, carton, textile, métal, verre, bois, etc.). Ce procédé d’impression est choisi pour la reproduction en quantité d’exemplaires.
Cette technique garantit non seulement une couleur intense qui dure dans le temps mais également une bonne opacité. En outre elle permet, comme l’impression offset, d’imprimer des couleurs « hors gamme », par exemple des fluo.
Elle est intéressante économiquement même pour de courts tirages, mais l’entrée sur le marché de l’impression numérique a haussé le seuil de rentabilité.

 

L’IMPRESSION 3D

⇒ le FDM (Fused Deposition Modeling) :
A partir d’une imprimante 3D, l’impression se fait grâce à un fil de matière, de l’ordre de 0.1 millimètre de diamètre, à travers une buse qui se déplace sur les 3 axes, x, y et z. C’est la dépose d’une série de couches de matière qui va former l’objet.
La matière déposée peut être :
• en polymères thermoplastiques (ABS, Polycarbonate, PPSF pour polyphenylsulfone, et ULTEM), ces matières permettant une vaste gamme de couleurs
(98% des couleurs de Photoshop sont disponibles).
• filaments de bois et de pierre (LayWood et LayBrick respectivement), et du
• céramique
• matières alimentaires (adaptations nécessaires sur la machine).
C’est donc un depôt de matière fondue qui est utilisé dans ces différents secteurs pour réaliser les pièces : l’aérospatiale, l’automobile, l’architecture, le médical, la décoration, l’art, la cuisine, pour les prototype et pour la fabrication de pièces spéciales.

⇒ le SLS (selective laser sintering) :
Soit le frittage sélectif par laser : un laser agglomère une couche de poudre. A partir d’une imprimante 3D, l’impression se fait couche par couche, grâce à des poudres et à une température générée par un laser : cela consiste à déposer de fines couches de poudre (de l’ordre de 0,1 mm), qui sont balayées par un faisceau laser qui provoque la fusion puis la consolidation. L’objectif est d’obtenir la pièce solide en 3D identique au fichier du modèle 3D. Les pièces obtenues sont coloriables et fonctionnelles.
Cette technologie est utilisée pour la fabrication d’objets en polymères, titane, acier et alliages, dans les secteurs de l’industrie du design, l’automobile, l’aéronautique et le génie biomédicale (les objets imprimés étant biocompatibles).

⇒ la SLA (Stéréolithographie) :
Une lumière UV solidifie une couche de plastique liquide. C’est la photo-polymérisation qui est utilisée pour fabriquer des objets de toute taille et de formes complexes avec une grande précision. Le logiciel associé à la machine réalise une découpe du modèle en plusieurs couches d’impression de fine épaisseur.
A la différence des autres techniques, un post-traitement au four est nécessaire pour finir la polymérisation et accroître au maximum la résistance du matériau, puis nettoyer la pièce avec un solvant. Cette technologie est surtout utilisée pour réaliser un prototype. La colorisation de l’objet n’est pas réalisée par la machine.
Charles W. Hull Winner European Inventor Award 2014 :

Le principe :

 

LES SUPPORTS VIRTUELS

internet
Ce n’est pas une fiction mais une réalité dans le monde de la communication visuelle. Elle est rendue possible par Internet bien sûr. L’information est transmise par une standardisation des données, qui permet la création d’applications et de services variés comme le WEB, le courrier électronique & la messagerie instantanée.
Cette technologie est utilisée par les graphistes pour la création de sites web, et applications mobiles (iPhone, iPad, Android, Windows Phone,…).

Images de synthèse
Philippe QUÉAU, (polytechnicien, ingénieur des Télécommunications, un des meilleurs spécialistes en France des images de synthèse, responsable du programme IMAGINA et Directeur de recherche à l’Institut National de l’Audiovisuel ) propose une définition du monde virtuel :
« Un monde virtuel est une base de données graphiques interactives, explorable et visualisable en temps réel sous forme d’images de synthèse tridimensionnelles de façon à donner le sentiment d’une immersion dans l’image. Dans ses formes les plus complexes, l’environnement virtuel est un véritable « espace de synthèse » dans lequel on peut avoir le sentiment de se déplacer « physiquement » , « Il s’agit de créer et de synthétiser le réalisme de toutes pièces : en somme, inventer la vie. » et « Il s’agit d’une véritable révolution qui va changer complètement notre rapport au réel » .
Les graphistes utilisent, entre autres,  les techniques d’images de synthèse pour l’élaboration de leurs images.